Examen du Samsung Galaxy Z Fold3 5G : une bonne idée, une exécution commode, un résultat familier
Samsung a cinq appareils pliables à son actif, et dans son dernier tour, il a enfin réglé la nomenclature. Deux noms de famille pour deux facteurs de forme distincts ayant en commun cette caractéristique accrocheuse. Nous examinons le Samsung Galaxy Z Fold3 5G pour voir comment se comporte la troisième version de l’appareil pliable de la marque.
Dans nos premières impressions, nous avons senti qu’il avait atteint un point de maturité que nous n’avions pas encore vu dans le Samsung Galaxy Z Fold 2 ou le Samsung Galaxy Fold original. Il reste à voir si ce sentiment se maintient en faisant de l’appareil le nôtre pendant un certain temps, nous vous donnerons donc un examen approfondi après quelques semaines avec lui.
Design : peu de changements notables dans un facteur de forme familier
Ce nouveau Fold et le Samsung Galaxy Z Flip3 sont tous deux les descendants de leurs parents : le Flip est un téléphone mobile qui se replie sur lui-même comme un clamshell et le Fold est un hybride entre un téléphone mobile et une petite tablette qui se plie comme un livre. Pour ceux d’entre nous qui ont eu la chance d’essayer ses prédécesseurs, un sentiment de familiarité nous envahit instantanément ; c’est très familier.
Cela est vrai en termes de maniabilité, de dimensions et de matériaux, même si certains changements moins perceptibles méritent d’être mentionnés. La marque affirme avoir utilisé de l’aluminium 10% plus résistant et être 11 grammes plus léger que le Fold2, et bien qu’il dégage effectivement un sentiment de robustesse, c’est quelque chose qui était déjà le cas avec le modèle précédent. Ils ont donc maintenu quelque chose qui était déjà positif, en principe avec cette amélioration en termes de résistance.
La sensation est agréable et, une fois plié, il est confortable à tenir, même s’il est littéralement deux fois plus épais qu’un téléphone portable moyen. Il le fait en ayant une largeur d’environ 67 millimètres, contre les 75,6 millimètres du Samsung Galaxy S21 Ultra et rappelant presque plus dans ce paramètre le Sony Xperia 1 III, véritable champion de l’étroitesse dans le haut de gamme actuel.
Par rapport à son prédécesseur, il est un peu plus compact (ce qui ne se remarque pas), mais la capacité de la batterie est légèrement inférieure. Comme nous l’avons dit, il se situe au-dessus des mobiles standard les plus lourds, mais en dessous du Huawei Mate X2, peut-être l’un des appareils les plus similaires physiquement et de comparaison plus juste en ce sens (295 grammes).
Bien qu’ils aient réussi à réduire le poids de quelques grammes, il s’agit toujours d’un téléphone lourd et 271 grammes, c’est encore trop pour une seule main lorsqu’il est déplié. Même si vous pouvez le tenir comme un livre ouvert, au final, c’est comme tenir une petite tablette pendant longtemps et cela devient fatigant. Il est un peu plus facile à transporter lorsqu’il est plié et que l’on utilise l’écran externe, même si les pouces nous manqueront dans certaines applications.
Le pli central résultant de la charnière apparaît toujours visuellement et au toucher. Ce n’est pas gênant et ne limite pas dramatiquement l’expérience, mais c’est entièrement visible et inchangé par rapport à avant, donc Samsung n’a toujours pas atteint ce panneau lisse que beaucoup d’entre nous ont peut-être idéalisé et qu’aucun pliable n’a jusqu’à présent. Il convient de noter qu’il ne pose aucun problème en termes de sensibilité tactile, bien que nous puissions le sentir lorsque nous passons notre doigt dessus.
Affichage(s) : la troisième réaffirmation que quelque chose ne va pas
À l’extérieur, le Z Fold3 dispose d’un écran non flexible de 6,2 pouces comme l’ écran du téléphone Samsung Z Fold 2 gh82-23943a avec une résolution de 2268 x 832 pixels et une densité de pixels de 387 pixels. Le taux de rafraîchissement est de 120 Hz, ce qui, comme nous allons le voir, est maintenu sur l’écran pliable.
En ce qui concerne l’écran pliable, il s’agit d’un panneau pliable Dynamic AMOLED 2X de 7,6 pouces avec une résolution QXGA+ (2 208 x 1 768 pixels). Cela se traduit par une densité de pixels de 374 pixels par pouce, plus la prise en charge du S Pen et une fréquence de rafraîchissement maximale de 120 Hz.
La résolution des panneaux est plus que suffisante pour bien visualiser le contenu, bien qu’ils ne soient pas d’une densité compétitive pour un téléphone haut de gamme. Il n’y a pas de flou notable du contenu ou de manque de netteté, c’est donc une expérience acceptable. Le contraste est également adéquat, notamment sur l’écran externe.
La dalle est fortement saturée dès le départ, mais nous pouvons utiliser les paramètres d’affichage pour laisser un niveau de vivacité plus naturel. Si nous choisissons cette option, nous ne pouvons toutefois pas régler la température du blanc à la carte, comme cela est possible avec l’option de sursaturation.
Quant à la fréquence de rafraîchissement, nous ne constatons pas d’amélioration par rapport à la précédente, mais elle n’est pas vraiment nécessaire non plus. 120 Hz maximum est une valeur plus qu’adéquate pour un téléphone mobile actuel et un ajustement qui est visuellement apprécié par rapport au maintien du 60 Hz, et dans ce cas ils ont également atteint l’écran externe. Plus tard dans la section autonomie, nous parlerons de son caractère perceptible ou non en termes de consommation, mais la fluidité supplémentaire du 120 Hz à certains moments est appréciée et convient bien à la One UI.
Source : xataka.com